En cette semaine d’Halloween, on se retrouve pour parler d’un recueil de nouvelles :
Il était une fois…
Une jeune femme maudite au baiser mortel, un cadavre exhumé par deux fées capricieuses, un enfant capable de réveiller les morts, un tueur en série poursuivi par ses victimes, un homme luttant contre les écrans, une âme perdue qui retourne dans son village natal, un groupe de metal post-mortem…
Voilà qui semble annoncer la fin du monde et le Petit Peuple déchaîne sur les Hommes son courroux !
Un zombie erre sur son ancien lieu de travail, deux enfants vivent dans une forêt hantée, une petite fille fait la classe à ses anciens camarades, deux frères tentent de survivre dans une ville envahie de morts-vivants, une étrange compagnie se donne pour mission d’apporter un remède au fléau, un voyageur raconte la chute de sa cité, un médecin fait équipe avec un mineur masqué pour sauver le monde…
Les zombies et les fées se croisent, se rencontrent et s’affrontent parmi les humains dans seize nouvelles où s’alternent folie, aventures, drame, humour, macabre, magie et épouvante.
Peut-on mêler féérie et zombie ? Horreur et magie ? Voici le défi de ce recueil qui arrive à mélanger les deux tout en nous promettant des histoires plus fascinantes les unes que les autres. Au-delà de l’horreur on retrouve surtout la nature humaine qui va porter à la foi son malheur et aussi l’espoir. Chaque nouvelle est ainsi composée et on se laisse emporter dans des mondes où l’humain n’est plus en haut de la chaîne alimentaire.
J’ai particulièrement aimé le style d’Anthony Lamacchia qui même si parfois un peu cru sur la violence nous transporte dans ces univers. Au delà des zombies qui selon les récits sont des créatures tueuses ou au contraire des êtres ayant l’opportunité de vivre une nouvelle vie, on trouve aussi tout le folklore féérique que j’apprécie. Cependant les êtres merveilleux, fées, dragons, faunes, se révèlent aussi mesquins et ayant un désir de vengeance contre les humains qui leur prennent tout.
Si le lecteur aime les histoires de zombies, je pense qu’il trouvera au moins son bonheur dans une des nouvelles tant les genres diffèrent. Certaines sont plus policières, d’autres s’inspirent vraiment des univers steampunks. J’ai énormément apprécié celle qui reprends les codes du conte pour enfant avec la sorcière et le chevalier.
Petite touche supplémentaire bien agréable, les dessins et surtout les couvertures en début de chaque nouvelle. Réalisés par Andréa Kerlhau, ils sont magnifiques et créent une ambiance encore plus inquiétantes pour certaines nouvelles.
Je pense que je vais me pencher un peu plus sur les autres romans de cet auteur car j’ai vraiment apprécié ma lecture.
Lu dans le cadre d’un service presse